Le temps est lourd et humide, haut perché regardant le ciel sombre, des yeux enfoncés et le visage du temps.
Respire fort et inhale les vapeurs toxiques de cette grouillante animosité.
J'étale mes humeurs sur du vieux papier mouillé par des pluies incessantes.
Sur le toit on entend les cliquetis de pattes d'oiseaux qui jouent à qui volera le plus haut.
Les radis poussent mais les poules en ont mangé les feuilles tendres. Semé des fleurs aussi que je ne verrais peut être pas pousser. Je me lynche seule de mes idiotes défaillances.
Toujours petite qui regarde le plafond et se demande quand il lui tombera sur la tête. Tranquilité noire sur une chaise en bois, des oreilles qui se dressent aux pas résonnant d'un géant humanoide, fait vibrer tout le plancher...
Sur le carrelage froid, des traînées noires des dernières soirées. Une bite sur un mur...
Et mon coeur qui bat toujours aussi fort. Parfois je me perds et les fantômes apparaissent, ombres qui nagent dans l'ambiance feutrée. Enfants qui rient et je vois ton visage qui se dessine dans une flaque d'eau dans la cour.
Tu arrondis le dos á mes caresses, et avec toi on parle de tout et de rien autour d'un café. La maison est calme et ca fait du bien.
Caméra indiscrète qui se promène et me gêne, je ne sais pas trop quoi en penser. Des malades imaginaires se balladent sur des sentiers qu'ils pensent vierges.
Ont ils aucune idée des germes qui poussent par ici?
J'ouvre ma gueule et on me la referme parfois à coup de pioche.
LA - XA - TI - F!
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