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lundi 19 octobre 2009

une nuit entre Strasbourg et no man's land

Le temps qui s'était arrêté et ce disque qui continuait à tourner au milieu de notre silence.

Cette nuit où j'avais oublié d'être triste, nostalgique amertume qui s'était enterrée sous ton tapis.

Bon sang, qu'est ce qu'on était bien là, assis dans le noir à regarder les secondes s'écouler et le liquide contenu de nos verres disparaître petit à petit.

Je pouvais parler, de tout, et puis de ce grand rien qui m'emplit tellement souvent, où tout s'engouffre et dans lequel je me noie trop souvent.

Je pouvais crier tout doucement ma colère, chuchotis, chuchotis...

Rien n'était moins sûr que ta présence, mais tout ça m'enveloppait tellement confortablement.

Cocon vaporeux, mes jambes en coton, je marche sur des nuages et goûte à ces nectars liquoreux.

Je me suis laissée couler, tout doucement, au fond de ton canapé et me suis réveillée bordée. L'esprit d'une enfant qu'on aurait rassurée toute la nuit après trop de cauchemards.

Cette nuit où tout semblait parfait y compris nous. Cette nuit là tu as été là où je pensais ne trouver personne et je suis repartie pour vivre un peu plus...

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