Pages

mardi 18 mai 2010

Poumons

Appelle moi CHAOS
Dis moi oui ou merde, si c'est oui attends toi au pire
Appelle moi CHAOS
si c'est merde je tâcherais de m'en remettre
DANS TOUS LES SENS sans Aucune direction précise... JE m'en vais.

Je n'arrête pas d'y penser ami, à ces voies toutes tracées dans lesquelles on nous à mis!
TANT BIEN QUE MAL, TANT PIS CE SERA DE MAL EN PIS.

Appelle moi CHAOS

Tu m'ignores et nos tempêtes intérieures emportent tout sur leur passage. Mais je m'en fout. JE VIS! JE VIS!

Appelle moi CHAOS

Ignores moi, ignores moi, et je crêve de ne pouvoir complètement m'exposer...Et je m'interroge sur tes réponses, peut être oui, merde...
DES VISIONS PARADISIAQUES PLEIN LES YEUX

Appelle moi CHAOS
Trouvons nous des excuses à toujours nous retrouver dans ces vapeurs alcoolisées. ACCEPTERAIS TU DE ME SUIVRE?
JE NE SUIS PAS SÛre...

Appelle moi CHAOS

Je m'embrouille et me débrouille pour ne pas te heurter. Nous n'y croyons et nos fuites se rencontrent au delà de ces mirages colorés.

POURRAIT ON JUSTE ESSAYER? POUR DE VRAI...
Sans se tourner autour, sans faux détour
Appelle moi CHAOS

Nos épaules se frôlent.
Mon caddie n'avance plus, déchargé je l'ai laiss'au bord de la route...Renversé.
Appelle moi CHAOS

Juste TOI ET MOI et les petits tracas qui nous suivent...
Appelle moi CHAOS

Nos erreurs, nos malheurs, nos bonheurs.
Mais juste toi et moi on essaye, tant pis, tant mieux.
Appelle moi CHAOS

Pas dormi depuis des décennies.
DES POCHES VIDES ET DES RÊVES, TA MAIN DANS LA MIENNE COMME SEUL TRÉSOR.
Appelle moi CHAOS

Dis moi oui ou merde, si c'est oui attends toi au pire
Appelle moi CHAOS

Membres engourdis, des fantômes hantent nos plafonds. Si c'est merde je tâcherais de m'en remettre.

Appelle moi CHAOS
Mais je reste là, plus la force de me lever et d'allumer la lumière.

Oh JE n'arrête pas d'y penser ami! A ces voies sur lesquelles on s'engage, pas debroussaillées mais tellement belles.

Tranches de rire qu'on veut irrémédiables, je ne suis plus très raisonnable...
Appelle moi CHAOS

ET AU MILIEU JE SOMBRE...

Des herbes et des cailloux sous la plante des pieds, ca fait mal au début, mais ami qu'est ce que c'est enivrant d'être ENFIN VIVANTS!

http://www.flickr.com/photos/47267133@N02/

CrI de PouLe

C'était un monstrueux soir d'hiver que par hasard me poussait un 3ème oeil.
J'avais revêtu ma plus belle veste et une poupée à mon bras,
je pensais tout savoir de vous.
Au milieu d'un par terre d'enfants criards,
des musiques qui résonnent
J'ai trouvé ce poulailler et j'ai passé un été à bronzer sous les marroniers
Et y avait ce type qui se prenait pour le coq et qui pendait nos idées
bien haut et bien court
Je me suis perdue dans tous ces chemins que j'ai tenté et toi tu étais déjà sur les tiens bien loin
Je me suis noyée au milieu de vos festivités
Mais la belle mire c'était pas le pire et à trop marcher sur des oeufs...
des coquilles glissent sous nos ongles.

lundi 17 mai 2010

Fast arbeit babies+ Monnocle @KomaF - Koepi137 Berlin


Hier soir ont joué dnas une salle de Berlin pour moi assez mythique, surtout que j'aime beaucoup cette salle, trois groupes de copain-e-s.

Un tout nouveau petit industrial noise band, composé de trois loulous berlinois, dont deux clowns. Qui crient, tapent sur des trucs en métal, font de amplifications de tous ces sons, et que j'ai invité à joué en surprise.

Et Puis les fast arbeit de strasbourg, et monnocle de Le Mans.

Pour un premier concert organisé à Berlin, c'était une rudement chouette soirée, rien à redire. Malgré plusieurs appréhensions (dimanche soir, une salle où passe énorme de crust, HC, le köpi) , y avait juste plein de monde, une ambiance hyper géniale...

Invitée à réorganiser des concerts là bas par les gars du köpi avec qui j'ai fait ca je jure de pas me gêner et de refaire des trucs comme ca là bas dès que je suis à Berlin... Avis aux amateurs!

www.myspace.com/fastarbeitbabies
http://monnocle.free.fr/

dimanche 2 mai 2010

du rire

"Je vis dans un puits. Je vis comme une fumée dans un puits, comme un souffle dans une gorge de pierre. Je ne bouge pas. Je ne fais rien, qu'attendre. Au dessus de ma tête j'apercois les étoiles du matin. Et je vois le soleil. Parfois je chante de vieux chants de ce monde au temps de sa jeunesse. Comment dire ce que je suis quand j l'ignore! J'attends c'est tout. Je suis brume, clair de lune et souvenir. Je suis triste et je suis vieux. Parfois je tombe vers le fond comme des gouttes de pluie. Alors des toiles d'araignées tressaillent à la surface de l'eau. J'attends dans le silence glacé, un jour viendra où je n'attendrais plus."

On avance à pas feutrés dans des couloirs colorés

Un petit vent chaud qui nous astique les oreilles
J'aime l'odeur de la canelle
En ballade sur des vaisseaux fantômes
Tu t'en fout , tu t'en fout
Mais on avance... toujours
On s'est un peu égarés au milieu des rues
On a abandonné des sentiers
Ici et là bas, ils se sont fânés
On aurait pu tout croquer
mais on a pas pu résister à l'idée
et on s'est assis au milieu des usines
des immeubles et des machines
On a beau souffrir de nos rêves
l'odeur des cuisines reste notre trêve
Tu sors un drapeau qu'on brûle en riant
On se noie au milieu de nos passions
Des tripes qui débordent
et le trottoir illuminé nous interpelle
J'aime l'odeur de la canelle
Dis moi si les oiseaux ont toujours des ailes
ou sont elles aussi tombées au milieu de nos corps étendus
Détendue je me promène, jette ma chemise
On éclate de rire, et puis après tout
Tu t'en fout , tu t'en fout
Mais on avance... toujours
Et puis oui ca se mange! Chaque jour un peu plus.
Quand on y goûte ca s'appelle du soleil,
et quand la nuit tombe on s'endort en y revant.
J'aime l'odeur de la canelle:
Toujours un peu plus...
Et puis il y a toujours aussi la même musique qui crêpite,
et on a pas envie que ca s'arrête.
Tu t'en fout, tu t'en fout, mais on avance toujours...
En ballade sur des vaisseaux fantomes,
On avance à pas feutrés dans des couloirs colorés,
Des traces de rire partout sur le sol,
on glisse dessus et on s'arrête plus de sourire.
On a beau être dedans jusqu'au cou, nos éclats ont de l'écho...
On avance à pas feutrés dans des couloirs colorés,
un petit vent chaud nous astique les oreilles...
J'aime l'odeur de la canelle...

"Je vis dans un puits. Je vis comme une fumée dans un puits, comme une haleine dans une gorge de pierre. Je ne bouge pas. Je ne fais rien, qu'attendre. Là haut j'apercois les étoiles froides de la nuit et celles du matin, j'apercois aussi le soleil. Et parfois je chante de vieux chants de ce monde au temps de sa jeunesse. Comment dire ce que je suis quand moi même je l'ignore? (quand tu l'ignores, quand nous l'ignorons tous...). J'attends c'est tout."


avec deux extraits en début et fin tirés d'une nouvelle "celui qui attend" dans "les machines a bonheur" de R.Bradbury.